samedi 27 mai 2017

mai 27, 2017 0





Le tableau de bord , l’outil par excellence du manager !!!

La capacité d’anticipation requiert en premier lieu une information sur les performances réalisées par l’entreprise en temps réel ces performances sont connues au moyen d’un tableau de bord.

Définition
Un tableau de bord est un document comprenant un ensemble d’indicateurs peu nombreux destinés au pilotage d’une entité. Centré sur les facteurs clés de succès, il permet de suivre la performance de l'entité. Le tableau de bord est un outil d’aide à la décision et à la prévision.
Les objectifs du tableau de bord
La mise en place d'un tableau de bord poursuit plusieurs objectifs :
·         La Modélisation de  la performance pour améliorer du pilotage des entités décentralisées : le suivi du niveau minimum pour chaque indicateur est censé permettre un pilotage vers la performance.
·         L’évaluation des  performances des unités décentralisées.
·         Favoriser la communication interne : les tableaux de bord sont des outils de communication avec la hiérarchie (pour justifier certaines difficultés), avec d’autres centres de responsabilité pour améliorer les points transversaux (comme la qualité par exemple).
Les fonctions du tableau de bord
Les différentes fonctions de tableau de bord sont :
·         Mesurer : c’est vérifier qu’une stratégie correspond au cap fixé pour atteindre  l’objectif exemple : mesure de l’activité, de l’efficacité des moyens, mesure de la qualité
·         Contrôler : c’est vérifier tout le long d’un exercice que l’avancement des activités respecte  le cahier de charge et les temps de réalisation.
·         Alerter : c’est anticiper tout dysfonctionnement ou incident. Exemple : rupture de stock, retard etc…
La notion de facteurs clés de succès
Le tableau de bord est un rapport de synthèse  dans lequel on retrouve au minimum quatre facteurs clés.
Les indicateurs du tableau de bord sont construits sur la base des facteurs clés de succès.
Les facteurs clés de succès (ou pôle de compétence) sont les compétences qui doivent au minimum permettre de réussir sur un marché et au mieux permettre de se bâtir un véritable avantage concurrentiel.
Ils correspondent à une valeur pour la clientèle, suffisamment générale pour être appliquée à différents produits.
Les principaux facteurs clés de succès sont la plupart du temps centrés autour des quatre notions suivantes :
·         la quantité
·         la qualité
·         le respect des délais
·         le coût.
La forme des indicateurs
-      les ratios : c’est le rapport entre deux valeurs généralement  exprimé en pourcentage (%)
-      Tableau : statistique sur une équipe de travail, un plan d’action avec un taux d’avancement des taches
-      Graphiques : il a l’avantage de pouvoir présenter plusieurs informations à la fois sur des graphes de plusieurs types (histogramme etc.)
Les différents types de tableaux de bord
En principe, il existe autant de tableaux de bord différents que de fonctions ou unités décentralisées distinctes.
On distingue deux grands types de tableaux de bord : le tableau de bord stratégique et les tableaux de bord opérationnels.
Tableau de bord stratégique 
Le tableau de bord stratégique est destiné à la direction générale.
Son rôle essentiel étant d’établir la stratégie, il regroupe les données essentielles au contrôle de la mise en œuvre de la stratégie décidée.
L’horizon de ce tableau de bord est le long terme. Il peut comprendre des indicateurs tels que la part de marché de l'entreprise, le taux de rentabilité, le niveau des investissements etc.
Tableau de bord opérationnel
Les tableaux de bord opérationnels sont destinés aux responsables des centres de responsabilité. Ils leur communiquent les données indispensables au contrôle à court terme de l'unité dont ils ont la responsabilité.
Ils sont établis dans des délais très brefs et avec une périodicité élevée, ce qui permet aux responsables d’exercer rapidement des actions correctives.
Selon les unités, ce tableau de bord peut être quotidien, hebdomadaire et au maximum mensuel. Les tableaux de bord constituent ainsi de véritables outils d’autocontrôle des entités décentralisées.
LA CONSTRUCTION DES TABLEAUX DE BORD
Etapes de construction
La construction d'un tableau de bord nécessite 4 étapes :
·         Définition des missions et objectifs de la division
·         Détermination des facteurs clés de succès (compétences distinctives ou performances minimales à réaliser pour être compétitif)
·         Mise en place d’indicateurs  basés sur ces facteurs clés de succès
·         Définition de la responsabilité : les indicateurs doivent être clairement rattachés à une personne.
Qualité des indicateurs
Un indicateur est une information, si possible chiffrée, qui exprime l’évolution d’une variable d’action. Les qualités attendues des indicateurs sont diverses. Un indicateur doit être :
·         Clair, simple à comprendre et à analyser
·         Physique plutôt que monétaire
·         Obtenu à un coût raisonnable
·         Fidèle (reflété le sens et l’importance du phénomène observé)
·         Non manipulable
·         Doit permettre d’agir sur un levier de la performance (lié à un FCS).
Les indicateurs peuvent être donnés sous forme de données brutes (nombre de produits fabriqués), un ratio, un pourcentage. 
Constitution d’un tableau de bord
Le tableau de bord comprend ainsi :
·         Une date, une périodicité
·         Le service émetteur et le service destinataire
·         Des indicateurs
·         Les résultats
·         Les objectifs : ils peuvent être fixés à partir d'une démarche de benchmarking (c'est-à-dire en copiant les pratiques des leaders du secteur, le but étant d'arriver au degré de performance atteint par l'entreprise étalon
·         Les écarts entre les résultats et les objectifs
Toutefois il est très important de préciser que les tableaux de bord varient  en fonction de l’activité de l’entreprise, du centre d’intérêt et des éléments que l’on veut mesurer. Il peut donc avoir plusieurs  rubriques en fonction des informations que l’on souhaite contrôler.
Exemple

 
 

LES TABLEAUX DE BORD ET LES AUTRES OUTILS DE GESTION
Les tableaux de bord coexistent avec les autres outils de gestion, ils ne les remplacent pas.
Des données issues de la comptabilité générale ou du contrôle de gestion (comptabilité analytique, les budgets) peuvent alimenter certains indicateurs mais ils ne représentent pas l’essentiel des informations contenues dans les tableaux de bord.
Les tableaux de bord se distinguent des autres outils de gestion par deux spécificités :
·         la nature des données : elles sont de nature diverse (monétaire, physique, qualitative) alors qu’elles sont quasi-exclusivement monétaires dans les autres outils (comptabilité analytique, budgets),
·         la rapidité de production : les tableaux de bord sont conçus pour permettre une action rapide, ce qui implique des délais de parution réduits de manière à permettre une réactivité optimale.
Le tableau de bord se distingue en outre du reporting par le fait qu’il  comprend des indicateurs davantage financiers et comptables, permettant aux échelons supérieurs de vérifier la performance des unités décentralisées.
 
 

 

jeudi 25 mai 2017

l'adressage

mai 25, 2017 2

L’adressage une méthode pour repérer facilement vos produits dans un magasin ou un entrepôt

L’adressage, au-delà de la localisation géographique des articles et de leurs quantités, doit être défini de façon simple, efficace et logique afin de comprendre le circuit des flux.

Définition : L’adressage est la méthode d’affectation des marchandises aux emplacements de stockage, c’est une codification constitué d’une suite de caractères alphanumériques.
Les objectifs de l’adressage: Comme objectifs, nous pouvons citer:
·         Optimiser les accès et les circulations des opérateurs afin d’éviter tous trajets inutiles
·         Faciliter la formation aux opérateurs entrants et l’orientation sur le terrain,
·         Eviter tous mouvements de produits inutiles,
·         Supprimer les ruptures de charges,
·         Supprimer des risques d’erreurs de rangements, de préparations de commandes et d’aiguillages afin d’éviter d’éventuelles risques de perte ou de mélange de produit.

De la réception au stockage de marchandises

 
Qu’entend-t-on par emplacement fixe et emplacement variable ?
Ø  Emplacement fixe et invariable : C’est une méthode de rangement qui consiste à affecter des marchandises ou articles à un emplacement à un emplacement unique. Dans cette méthode, chaque article à une place dédiée.
Avantages
-        Repérage facile (les trouver physiquement)
-       Faible possibilité d’oubli (il est assez difficile d’oublier un article qui a un emplacement dédié car l rangement est généralement assez clair)
Inconvénients
-       Système de stockage lourd
-       Nécessite de grand espace
Ø  Emplacement variable en fonction des espaces disponibles (stockage banalisé) :
C’est une méthode de stockage, de rangement ou d'organisation d'un magasin selon laquelle, après chaque réception, les articles, au lieu de bénéficier d'emplacements réservés comme dans le premier cas, peuvent être reçus et conservés à n'importe quel endroit libre au moment de leur entrée dans le stock physique.
Avantages
-       Meilleure exploitation des surfaces et volumes de stockage de l’entrepôt
Inconvénients
-       Rangement au hasard
-       Nécessité des moyens spéciaux (fiches, ordinateurs) pour localiser facilement l’emplacement d’un article ou d’un lot d’article déterminé
-        risque de retrouver la même pièce à différents endroits,
-       Mieux indiquée pour des stocks unitaires en transit ou de projets.
-        Elle nécessite beaucoup d’écritures car à chaque fois, il faut mettre à jour le nouvel emplacement sur les documents et le logiciel de gestion des stocks.

Dans la gestion courante des entrepôts, la méthode d’emplacements fixes est la plus utilisée .On utilise généralement la méthode d’emplacements variable lorsqu’il y a insuffisance d’espace.
Exemple : La capacité de stockage limitée.
 

Comment choisir un emplacement pour le rangement ?

Pour mieux stoker, il faut bien ranger. Il est donc important de bien définir le choix des emplacements en fonction des caractéristiques du produit.

Que faut-il alors faire ?

Il est question de prendre en compte un certain nombre d’éléments à savoir :
v  La nature de l'article : Matière solide, matière liquide, matière gazeuse.
v  Le conditionnement, nous pouvons avoir :
    • caisse,
    • Palette
    • fût,
    • bidon.
v  Les formes et les caractéristiques du produit telles que :
    • poids,
    • dimensions (Longueur, largeur, hauteur)
    • volume.
A ces différents éléments, nous pouvons également ajouter les conditions environnementales qui peuvent avoir un impact sur les marchandises stockées.
Pour éviter d’abimer le stock, les responsables chargés du rangement et du stockage des produits doivent prendre en considération :
  • l'humidité, la chaleur,
  • la poussière, la lumière ;
  • Dégagement d’odeurs, les vibrations.
Il faut toutefois reconnaitre que  pratiquement, la capacité de stockage joue un rôle important pour définir l'emplacement de stockage.

 Critères de choix des emplacements


Le choix de l’emplacement dans un magasin est fonction des caractéristiques de l’article. Dans un premier temps, cette opération est influencée par :

  • La nature de l’article :(Pièce solide, vrac solide, vrac liquide, vrac gaz) ou encore des unités logistiques (fût, caisse, bidon, marchandise palettisée…) ;
  • Les formes et dimensions de l’article (poids, volume, encombrement, possibilité d’empilage ou de gerbage …)
  • L’influence de l’environnement sur l’article (humidité, chaleur, poussières, lumière du soleil, confinement ou dégagement des odeurs …)
Il est bien entendu que la capacité d’accueil du magasin est une contrainte supplémentaire au rangement. Les quantités d’un article ne seront affectées qu’à un emplacement qui peut les contenir en totalité.
 

 Systèmes d’entreposage des marchandises

 

Le système d’entreposage est lui aussi fonction de la nature des marchandises stockées. La description faite ci-dessous est loin d’être exhaustive. Elle correspond aux systèmes les moins complexes et dans lesquels les opérations de stockage et de prélèvement ne sont presque pas du tout automatisées.  

 

Rangement de petites pièces
 
Les petites pièces sont généralement rangées et stockées dans les rayonnages à casiers ou à tiroirs. Leur petite taille et leur encombrement peu contraignant permet d’effectuer des faibles investissements pour la construction des salles car il faut signaler que le stockage de petites pièces nécessitées peu d’espace pour un grand nombre de pièces stockées.
Chaque tiroir ou alvéole d’un rayonnage (casier) a une adresse fixe, unique et invariable.
 

Rangement de matières unitaires

 Dans ce paragraphe, nous parlons des unités logistiques permettant de faciliter la manutention et le transport. Nous pouvons citer :
  • Les marchandises palettisées ;
  • Les marchandises conditionnées en bidon, fût ;
  • Les marchandises conditionnées en rouleaux,
  • La tuyauterie ;
  • Les caisses, casiers de boissons ;
  • Etc.
Ces marchandises peuvent-être  stockées soit dans les entrepôts ouverts ou fermés. Elles peuvent faire l’objet d’un stockage de masse (cassiers, caisses, ou toutes autres unités superposables). Les unités non superposables requièrent quant à elles l’utilisation de rayonnages pour une exploitation optimale des aires de stockage. Pour un suivi ordonné, il est impératif que l’adressage de ces marchandises obéisse à un système d’emplacements fixes et invariables.

Rangement du vrac solide


Le vrac solide se décompose en matières sensibles aux intempéries (produit alimentaires pour la plupart des cas) et les matières inertes (sables, gravier, minerais divers). L’utilisation d’emplacements variables en fonction des espaces disponibles est moins contraignante pour cette catégorie d’articles.
 
Les matières non sensibles aux intempéries sont généralement stockées dans des yards (formes de dépôts ouverts qui ne nécessitent en réalité aucune construction d’un bâtiment. Seul le balisage de la zone par une barrière s’avère cependant nécessaire pour la sécurisation des lieux).
 
Les matières sensibles aux intempéries nécessitent outre la construction d’au moins un hangar couvert, mais quelques fois l’utilisation de dispositifs de contenance divers (caisses, silos …).

 Rangement du vrac liquide


Le vrac liquide rassemble l’ensemble des produits liquides de grande masse. Les petites quantités déjà conditionnées en fûts ou bidons obéissent aux règles de rangement des matières unitaires, tel que nous les avons énoncées plus haut. Lorsque nous parlons de vrac, il s’agit donc de quantités très importantes et non emballées.
Le vrac liquide nécessite les conditions suivantes :
 
  • Stockage dans des bassins ouverts ou couverts par une toiture. C’est une méthode adaptée pour des produits non combustibles ainsi que ceux qui n’émettent pas de gaz toxiques (eau potable, eau salée …)
  • Stockage dans des réservoirs ouverts ou fermés (citernes, tanks). Cette méthode est plus adaptée pour les produits qui dégagent des gaz toxiques, les produits combustibles, mais aussi des produits alimentaires (lait, huile de palme, bière …). L’utilisation des réservoirs pour le stockage des produits alimentaires ou des produits dangereux est régie par une réglementation particulière. Celle-ci exige outre un contrôle de conformité des dispositifs de stockage (bassins, citernes)  par rapport aux normes   , mais aussi la formation du personnel sur les risques, les dangers, les mesures d’hygiène et de sécurité.   

 Rangement du vrac gazeux

   
Les produits gazeux sont stockés dans des réservoirs particulièrement adaptés pour supporter des pressions élevées. Leur manipulation demandant le respect de règles strictes de sécurité, les zones dans lesquelles sont placés ces réservoirs sont qualifiées de « zone classée ».
 
Une zone classé est une zone dont l’accès est limité strictement à une personnel qualifié, ayant suivi avec succès toutes les formations sur les normes de sécurité pour la classe de danger que présente la zone. Elle est généralement matérialisée par une signalisation de sécurité (bandes de couleurs au sol, plaque de signalisation verticale, signaux lumineux et sonores).
 

Exemple de codification (d’emplacement)

Décodage

Les 2 premiers caractères sont des chiffres qui désignent la zone.
Le 3e caractère est une lettre qui désigne la position de l’allée dans la zone.
Les 3 caractères suivants est le numéro de la colonne dans l’allée.
Le dernier caractère est une lettre qui désigne le niveau dans la colonne.
18C035 B correspond à la Zone 18, Rangée C, Colonne N° 035 et le niveau B (2e niveau à partir du sol)
 
Les types de codification
Il existe plusieurs types de codification. Mais les plus connues et les plus utilisées sont :
-       Numérique
-       Alphanumérique
-       Alphabétique
La codification numérique
On entend par numérique tout ce qui a trait au chiffre. Ainsi, l’action de donner à un article un code constitué uniquement de chiffre est une codification numérique.
Exemple : 13428
La codification alphanumérique
L’attribution d’un code constitué de lettres et de nombre est donc appelé codification alphanumérique.
Exemple : CE 218 AN
La codification alphabétique
Le fait d’attribuer à un article un code constitué uniquement de lettre est une codification alphabétique.
Exemple : CAFS
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

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